Angers, capitale de l'Anjou.

Département du Maine et Loire (49).

16e ville de france avec 156.000 habitants (260.000 agglo).

Riche dans son patrimoine mais aussi son dynamisme culturel.

Classée au patrimoine de l'UNESCO.

Ville étudiante avec pas moins de 30.000 étudiants.

300 km de Paris (1h30 via TGV), 130 km de l'ocean atlantique.

Densité de 3.311 hab/m²

Agglomération de 31 communes et 270.000 hab.

17.200 m² de plateau piétonnier, soit 5,5 km de voies piétonnes.

67 km de voies cyclabes.

630 hectares d'espaces verts (soit 40 m²/hab.)

  La plus ancienne trace d'occupation humaine à Angers remonte à 400.000 ans avant JC. Les vestiges deviennent plus abondantes au néolithique (nombreuses haches en pierre polie). Le site d'Angers est occupé dès cette époque puisqu'un cairn (sépulture collective sous un tertre de pierre) a été retrouvé sur le site de l'actuel château. Une superbe épée de l'Âge de bronze a été découverte dans la Maine.

Au 5e siècle avant JC, le peuple celte des Andes s'établit dans le pays, surtout au nord de la Loire. D'après les fouilles effectuées au château, le site d'Angers était un oppidum assez densément occupé à la fin de l'Âge de Fer. Les textes, quant à eux, sont muets sur la capitale des Andes.

Au 3e siècle, la ville prend sous la domination romaine le nom de Juliomagus et se développe sur la rive gauche de la Maine avec forum, thermes et amphitéatres; incendiée par les Francs en 275, elle s'enferme derrière sa première enceinte, en partie conservée.

Le christianisme est prêché au 3e siècle et la ville devient évêché dès le 4ème. Prise et incendiée par les Francs en 471, puis les Saxons, les Bretons (en 845), les Normands enfin (Charles le Chauve les assiégea en 873), Angers est gouverné dès la fin du 9e siècle par les comtes Ingelgériens puis par les Plantagenêts qui accèdent au trône d'Angleterre en 1155. Le comté d'Anjou fait une première fois retour à la Couronne lorsque Saint Louis le donne en apanage à son frère, Charles 1er d'Anjou. Une seconde maison d'Anjou aura pour tige Louis 1er, fils de Jean le Bon et portant également les Titres de roi de Naples et de Jérusalem. Elle s'éteindra avec le roi René, l'Anjou faisant une seconde fois retour à la Couronne. Louis XI, neveu du roi René, octroya à Angers en 1475 les privilèges municipaux.

L'université d'Angers est déjà illustre alors par l'ancienneté de ses "Grandes Ecoles". Le présidial (ancêtre de la Cour d'Appel) est crée en 1551. Quatre grandes abbayes bénédictines se sont implantées à Angers : Saint-Aubin (au 6e siècle), Saint-Serge, Saint-Nicolas et le Ronceray, puis de nombreux couvents.

La ville connaîtra des troubles graves au cours des guerres de Religion et de la Révolution. Elle prend un certain retard au cours du 19e siècle et de la première moitié du 20ème, retard très largement rattrapé par un essor économique brillant au cours des 20 dernières années.

Elle fut, en 1940, siège du gouvernement polonais en exil, et gravement bombardé en 1944.

Angers est jumelée avec :

Haarlem (Pays-Bas) : 148.100 habitants, depuis 1964,

Osnabrück (Allemagne) : 156.353 habitants, depuis 1964,

Bamako (capitale du Mali) : 1.000.000 habitants, depuis 1974,

Pise (Italie) : 92.434 habitants, depuis 1982,

Wigan (Angleterre) : 310.000 habitants, depuis 1988.

Séville (Espagne) : 750.000 habitants,

Södertälje (Suède) : 83.000 habitants.

PAYS DE LA LOIRE

La partie gauche (fond bleu et fleurs de lys d'or à la bordure de gueule) sont les armoiries de l'Anjou et du Maine. Le lion d'Argent (en haut à gauche) appartient au Maine. L'hermine plain (partie droite) est l'emblême de la Bretagne (La Loire Atlantique appartenait à la Bretagne avant 1958). Le double coeur vendéen courronné est l'armoirie du Bas-Poitou, et la demie-bordure bleue de droite représente l'océan Atlantique.

ANJOU

MAINE ET LOIRE

 La partie gauche est la moitié du drapeau de l'Anjou (cf. au-dessus). La partie droite, vous reconnaissez la croix de Lorraine car à l'origine cette croix est celle de la maison d'Anjou.

En 1388, une relique de la Vraie Croix est apportée au château d'Angers, sous le règne du duc Louis II. La croix devient le symbole ducal et prend le nom de Croix double d'Anjou. Le Bon roi René (1408-1480), second fils de Louis II, par son mariage avec Isabelle, devient duc de Lorraine. Son petit-fils René II, chassé de ses états par Charles le Téméraire, orne ses drapeaux de la Croix à double traverse. Vainqueur de son adversaire à la bataillede Nancy, le 5 janvier 1477, René II fixe la croix sur son blason. Ses sujets adoptent le nouvel emblème et Nancy en décore ses célèbres grilles. La Croix d'Anjou était devenue la Croix de Lorraine.

ANGERS

 pour Angers

Le concours des Villes et Villages Fleuris récompense les communes pour la qualité de leur aménagement paysager, du décor floral et de l'environnement. De manière générale, ce label est attribué sur des critères liés au cadre de vie des habitants et des visiteurs, il est garant d'une qualité d'accueil du public. Un véritable réseau touristique des jardins !

La maison d'Adam date du XVe siècle.

Bénéficiant d'un site exceptionnel, le château d'Angers domine la ville et la rivière de la Maine de ses dix-sept tours polychromes qui fascinent le visiteur.

Dès la fin du IIIème siècle, on édifie sur ce site privilégié une enceinte gallo-romaine dont on peut admirer les vestiges. Les Comtes d'Anjou y établissent leur résidence au milieu du IXème siècle et le château devient une place forte stratégique et symbolique dans la lutte qui oppose l'Anjou et la couronne de France.

En effet, en 1154, le comte d'Anjou devient roi d'Angleterre sous le nom d'Henri II Plantagenêt, ce qui fait de lui un vassal un peu trop puissant.

Entre 1230 et 1240, saint Louis transforme le château en véritable forteresse en édifiant une nouvelle enceinte, une muraille de schiste ponctuée de dix-sept tours couvertes
de poivrières en ardoise.

Les murs d'environ trois mètres d'épaisseur, enveloppent l'éperon rocheux sur une surface de vingt-cinq mille mètres carrés. Les archères sont simples mais disposées en quinconce.
La porte des Champs, qui n'a pas subi de modifications depuis le XIIIème siècle, présente un système de défense sophistiqué à double herse. Louis Ier d'Anjou, frère du roi Charles V, fait exécuter de nombreux travaux dans la deuxième moitié du XIVème siècle. On lui doit un nouveau logis et aussi la célèbre tapisseries de l'Apocalypse, réalisée en 1375.

Louis II et Yolande d'Aragon s'installent au château en 1402. Ils construisent une nouvelle chapelle pour remplacer la chapelle Saint-Laud, enterrée par les travaux de Saint Louis, et pour abriter une relique de la vraie Croix. La chapelle se compose de trois travées, sa voûte retombe sur trois belles clefs richement ornées.
Un oratoire seigneurial, chauffé d'une cheminée, s'ouvre sur la chapelle par une baie en pierre qui permet à la famille ducale de suivre les offices.
Puis vient l'époque de la troisième maison d'Anjou, celle du roi René, période très florissante pour les arts.

En 1453, René d'Anjou double son logis d'une galerie à proximité de la chapelle. Cette galerie n'offre aucun intérêt pour la circulation puisque les pièces du logis communiquent déjà entre elle. Elle permet d'observer le jardin, sa fonction est d'ouvrir le logis sur le paysage, de lier le château et son environnement. Le destin du château change à la mort du roi René en 1480. L'Anjou entre définitivement dans le domaine royal et Louis XI nomme un gouverneur dont le premier est Jean Bourré. le constructeur du Plessis-Bourré.

La forteresse échappe à la destruction à la fin du XVIème siècle lorsque le roi Henri III ordonne de la raser.
Elle ne doit sa survie qu'à l'initiative du gouverneur Donadieu de Puycharic, qui fait traîner les travaux de démolition et donne l'impression de la détruire tout en la renforçant.
Il fait araser les tours d'une dizaine de mètres mais les consolide et utilise les déblais pour transformer les courtines en terrasses, où il est désormais possible d'installer des canons. Il transforme les archères en canonnières et adapte la forteresse à l'artillerie moderne.

Les tapisseries de l'Apocalypse, plus grandes tentures du monde avec 104 m de longueur (144 m à l'origine). Crées par Nicolas Bataille et Jean de Bruges entre 1373 et 1387 pour le compte de Louis Ier d'Anjou. Restaurées après qu'elles aient servi à l'entretien des chevaux et autres chiffonnades par des moines.

En 1950, fût créé une galerie de plus de 100 m de long afin de conserver ces tentures. En 1996, cette galerie fût réaménagée sans fenêtre afin d'optenir des conditions optimales de conservation.

Fermée à la circulation des voyageurs en 1944, cette gare est aujourd'hui démolie et se trouvait à l'emplacement de la fac de Droit Saint Serge et du Cinéma Multiplexe.

La nouvelle gare Saint-Laud inauguré le 25 octobre 2001.